Sempaï-Kohaï
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M.Lacombe D'après KENICHIYOSHIMURA.

           Le partenaire et notre camarade ; il est l'élément indispensable qui nous permet de progresser et nous devons lui garder considération et respect.

           En changeant le rôle, lorsqu'on reçoit un coup en plein milieu de la tête, on doit remercier sa partenaire ( même si cela fait mal !), car il nous a montré là où nous étions vulnérable et pourquoi.
           Ainsi on apprend où est notre faiblesse et l'on essai de ne plus répéter la même erreur. Si l'on arrive à s'entraîner en gardant cette notion claire à l'égard de la défaite, on peut progresser rapidement et considérablement. Par contre ceux qui se soucient uniquement du fait d'avoir touché leur partenaire ou d'avoir été touchés resteront toujours à un niveau très bas, aussi bien point de vue technique que mental. C'est la première chose qu'il faut comprendre à l'égard du partenaire qui nous frappe.
            Lorsque qu'on débute dans les arts martiaux, on apprend beaucoup de chose aux enseignant et aux " anciens " . Sans eux on ne pourrait jamais progresser. Les " anciens " s'appellent en japonais " sempaï " et les nouveaux arrivés " kohaï ". On accorde beaucoup d'importance à cette notion de relation " sempaï-kohaï " au Japon, non seulement dans le monde des arts martiaux, mais aussi dans la vie. C'est une relation de respect envers les gens les plus âgés ou ceux qui ont plus d'expérience et de connaissances. Cette notion englobe tous les pratiquants d'arts martiaux, du moins au Japon. C'st pourquoi les pratiquants prestigieux d'arts martiaux et les grands champions japonais gardent, toujours avec autant de modestie, le respect envers tous les " Senseïs " et " Sempaïs " qui les ont guidés.
           Les " Sempaïs " sont toujours mis à l'honneur par les " Kohaïs ". Sur le plan pratique, dans le dojo par exemple, le " Kohaï " laisse la place " la plus élevée " au " Sempaï ", notamment lors du salut, l'ordre hiérarchique est respecté, même si le " Kohaï " est plus gradé que le " Sempaï ". Le grade concerne la maturité technique sans doute mais je pense que la réelle relation humaine entre les pratiquants d'arts martiaux devrait se construire sur cette notion de " Sempaï-Kohaï ".
            La compétence technique varie suivant la capacité de chacun surtout dans le combat. Il est tout à fait normal qu'il y ait des enseignant de niveau divers. Qu'un pratiquant dépasse son premier enseignant et qu'il change selon ses progrès, c'est souhaitable et nécessaire même. Cependant il ne faut surtout pas qu'il oublie que chaque enseignant était , à chaque période, son " "Senseï " et " Sempaï ". Il y a une différence technique entre son premier enseignant et le dernier, mais il ne doit pas être fait entre eux de différence de valeur humaine.
           Si l'on réussit à assimiler cette notion et à la pratiquer, et que l'on parvienne à garder un sentiment de gratitude envers ses enseignants et ses Sempaïs, je pense que l'on pourra également être un pratiquant d'arts martiaux modèles.